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Notre petite histoire

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Notre histoire n'est pas un modèle à suivre, mais simplement un exemple de ce qui peut arriver quand les bonnes conditions sont mises en places.  Dans notre couple, c’était clair depuis bien avant les enfants que nous partagerions le congé parental. En fait, ça valait pour la vie en général; Il n’était pas question qu’Anna laisse tomber ses propres ambitions pour devenir la sous-directrice du département "famille et ménage" de notre projet de vie et me permettre de m'épanouir dans ma propre carrière. Nous avions tous deux des objectifs dans la vie et c’était important pour nous que tous deux ayions la chance de les atteindre sans qu’un de nous deux se sacrifie seul pour la vie familiale et les tâches ménagères. Nous avons choisi de vivre ensemble pour faire les choses ensemble. Je me sens tellement ridicule de seulement devoir l’écrire, alors que ça devrait aller de soi. Mais bon,  on n'est pas tous arrivés en 2017 en même temps, apparemment. Alo

Pour en finir avec le papa con

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          Si on se fie aux réseaux sociaux et aux représentations dans les médias, il existerait deux façons d’être père. Le père traditionnel est l’homme absent qui laisse sa femme s’occuper du foyer et des enfants pour travailler. Le père moderne, lui, s’implique un peu plus. Il amuse les enfants et peut même parfois cuisiner. Mais le père moderne, il est toujours aussi un peu con, de sorte que finalement, c’est encore la mère qui doit tout assumer. La charge mentale     Le plus grand problème, c’est que ces représentations sont plutôt vraies et représentent l’état actuel du partage des responsabilités familiales. Mais l’autre problème, c’est qu’on présente le papa con comme la meilleure (et la seule) alternative au papa absent. Et dans ces deux cas de figure, c’est la mère qui supporte la charge mentale.     La charge mentale est cette pression de devoir penser à tout pour le foyer et la famille qui tombe généralement sur les épaules des femmes. Ce concept est t

On est partis...

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12 décembre 2016 - 18 Juillet 2017 Tom Walker - Fly Away With Me Lecture : Ohrfeige - Abbas Khider Alors, mon dernier post date de presque 5 ans…  Pas qu’il ne s’est rien passé depuis, que je n’ai plus voyagé ou que je n’avais rien à dire. Parfois, seulement, je n’ai pas besoin d’écrire.  Ma vie aujourd’hui est un peu différente de cette année sabbatique, qui me semble encore être hier. J’avais alors tout mis sur pause pour aller faire n’importe quoi, n’importe où. Et aujourd’hui…  En fait, ce n’est pas tellement différent. J’ai aussi mis pas mal de choses sur pause pour aller faire n’importe quoi n’importe où… mais maintenant marié avec deux enfants et un diplôme en poche.  La dernière année a été assez folle. Terminer ma résidence et mon projet de recherche, étudier pour mes examens, devenir papa x2, planifier un mariage en deux parties sur deux continents, déménager de la Gaspésie à Berthier, traverser le Québec de l’Abitibi à la Gaspésie pour rempla

Un air de par chez nous

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Montréal et l'éveil 23 juin 2012 - Edward Sharpe and the Magnetic Zeros - Home - Loco Locass - Les Géants Oui tiens, je continue d'écrire. Car ma vie continue et se rempli d'expérience tout aussi intéressantes que mon voyage l'a été. Le retour n’est pas la fin de quoi que ce soit.  Peut-être la fin d’un voyage, mais certainement pas la fin d’une vie. Seulement le début d’une nouvelle histoire. Si j’ai cru au départ que ce voyage me permettrait de vivre, c’est que j’avais oublié à quel point j’avais l’intention de vivre « toute ma vie », peu importe où je suis. Montréal est ma ville. Je n’en doute plus. Et le Québec mérite que j'y accorde mes plus belles phrases. Et ce n’est pas parce qu’elle m’offre un confort abrutissant. C’est au contraire parce qu’elle me permet de découvrir quotidiennement.  Et il y a tout de partout. Je ne me sens jamais loin de rien. Me promener au marché Jean-Talon le matin, avec les odeurs de légumes frais et d’épices me tr

Le vieux continent, la fin?

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 Je vous ai laissé en quittant la Turquie pour traverser l'Europe en train... pour ne plus jamais donner de nouvelles. Mettre le point final à ces lignes me permettra peut-être d'enfin être vraiment revenu... Première escale - Bucharest, Roumanie Ed Tullett - Continental Dares Ma première erreur du voyage a été de croire que le train allait être aussi bien sinon mieux que le bus. Vraisemblablement les Turcs négligent un peu leur système ferroviaire. Me rendre à Bucharest m’a donc pris 20h. Et moi qui s’attendais à avoir un restaurant à bord, je réalise qu’il y a à peine une machine à café sur un bruleur au gaz. Merde. Heureusement, la générosité turque m’aura encore sauvée, et mon partenaire de cabine m’a offert une partie de son repas. Au pays des vampires (la Roumanie), je renoue tranquillement avec l’Europe, alors que défilent de petites églises orthodoxes par les fenêtre du train et que je commence à suivre les traces du Danube. Bucharest me charme rapide